Afrique : L’Institut Majengo en RD Congo

Les étudiants du club de la paix de l’Institut Majengos parlent de la paix :

Cliquez ici pour plus de vidéos de l’Institut Majengo…

Activités de Septembre à Novembre 2018

L’ aumonerie organise plusieurs activités tels que

1. Accompagnement psychosocial
2. Accompagnement pastoral
3. Tuteulage des leaders emergents
4. Soins pastoraux

Compte tenu du contexte que traverse notre pays la RDC, les conflits sous toutes ses formes y sont devenus nombreux avec ses consequences nefastes. L’Aumônerie remplit sa mission en profitant de ces espaces et en organisant de nombreuses activités qui lui permettent de prendre soin de chaque homme et de chaque femme de la communauté scolaire.

 

Cibles

• Éleves dont l’age varie entre 11 et 22 ans
• Core Enseignants dont l’âge varie entre 26 et 65 ans
• Les parents d’éleves dont l’âge varie entre 25 et 70 ans
• Les voisins de l’ecole [ personnes phyiques ou morales ]

 

Defis

Conflits conjugaux en milieu scolaire [des core enseignants et certains parents sont de fois en conflits]

En 2018, 11 cas de conflits relationnels ont été identifiés et traités par le service. Nous poursuivons ces approches :

• Sorties d’enseignants
• Croquis et théâtre
• Organisation des débats
• L’écoute individuelle et collective

 

Les Conflits au sein du Corps Étudiant, entre Élèves et Enseignants, Élèves et Parents, Enseignants et Parents, Enseignants et Autorités Scolaires

Procédure :

• Organisation des débats
• L’écoute individuelle et collective
• Formation à la communication non-violente
• Éducation psychosociale
• Danses
• Apprentissage de compétences communes
• Sujets d’adoration

 

Conflits Tribaux

• Organisation des débats
• L’écoute individuelle et collective
• Apprentissage de compétences communes
• Culture
• Poèmes
• Morceaux
• Diverses danses traditionnelles

 

Résultats Obtenus

• Les participants ont acquis les compétences nécessaires pour dénoncer le mal
• Certains membres de l’école[enseignants, élèves] ont regretté leur propre comportement et ont promis de changer
• Certains membres s’excusent mutuellement pour des incidents antérieurs
• Les valeurs protestantes sont de plus en plus vécues par les membres et les voisins
• Création de nouveaux clubs pour la paix
• Certains membres de l’école ont compris que le problème des autres les interpelle, il y a donc une solidarité intérieure et extérieure

 

Exemple :
Les élèves peuvent se mobiliser pour payer les frais de scolarité de leur camarade de classe en difficulté ou pour lui fournir des vêtements s’il ne les a pas. De plus, l’aumônerie a eu la grâce de former un partenariat entre une autre école plus faible dans notre province du Nord Kivu. Chaque année, l’Aumônerie verse entre six cent six cent six cent trente dollars en frais de scolarité aux étudiants de cette école, maintenant un champ communautaire dans cette école comme champ de formation et source de revenu.

• Pour les problèmes relationnels, il y a eu la réconciliation de quelques couples de parents et d’enseignants qui étaient en désaccord.
• Réadaptation et réinsertion des enfants qui ont déjà vécu dans la rue et qui sont retournés dans des familles d’accueil

 

Enfin, je voudrais dire que la mission de l’aumônerie est de servir les groupes cibles définis ci-dessus. Les activités sont souvent intensives pendant l’année scolaire. Pendant les vacances, l’aumônerie organise des activités de loisirs, d’entraide, de transformation du caractère, etc. et l’école est aussi active dans le domaine de la spiritualité des enfants.

Vous trouverez ici toutes les photos des activités…

 

Activités de Janvier à Mars 2019

Le groupe Jérémie de Bukavu dans la province du Sud-Kivu, notant que nous sommes également ambassadeurs de la paix dans notre communauté, nous a invités à un échange d’expériences entre sept écoles, dont quatre à Goma et trois à Bukavu. L’objectif était axé sur certaines questions, notamment : Les élèves participent-ils à la prise es décisions ? Influencent-ils les décisions ? Dans les échanges, les élèves  ont vite compris que leur participation est presque nulle, évaluée à plus ou moins 10 %, c’est pourquoi ils ont formulé des recommandations aux parents, aux responsables de l’école, aux enseignants et aux élèves. Les participants ont insisté pour qu’il y ait collaboration entre les différents acteurs mentionnés ci-dessus. Dans le cas contraire, des conflits surgiront toujours lorsque les décisions seront mises en œuvre dans l’environnement scolaire. Souvent, le règlement scolaire est conçu par un seul acteur sans impliquer les autres acteurs et surtout les élèves. Certains étudiants ont témoigné des réalisations de ces échanges.

Outre l’échange, nos pairs éducateurs ont reçu une formation sur les élections urbaines et municipales. Dans cette formation, l’objectif était de convaincre les jeunes qu’ils sont également concernés par les élections qui sont prévisibles en RDC-Congo. L’avenir est basé sur la jeunesse, l’espoir de la réforme congolaise est aussi basé sur la même jeunesse congolaise. Parmi les participants, certains se sont engagés à sensibiliser d’autres à éveiller en eux l’ambition de gérer les affaires publiques, militant pour répondre aux conditions du changement dans tous les secteurs.

D’autre part, rappelons que notre aumônerie scolaire prend soin de chaque homme et de l’homme tout entier. C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2019, les couples enseignants ont échangé leurs points de vue sur les conflits familiaux résultant de la mauvaise gestion des revenus familiaux. Dans les ateliers, les participants ont développé les causes de la mauvaise gestion et trouvé des stratégies pour réduire ces conflits.

Enfin, les Clubs de la Paix de notre école prévoient des échanges avec d’autres écoles au cours du troisième trimestre de cette année scolaire. Cette activité concerne également le Groupe Jérémie de Bukavu au Sud-Kivu.

Quant aux couples d’enseignants, les participants encouragent les actions menées par les épouses d’enseignants regroupées au sein de l’Association des femmes et épouses d’enseignantes de l’Institut Majengo sous l’acronyme “AFEIM”, tandis que les hommes s’engagent à développer des stratégies pour réduire la pauvreté : épargne, investissement et création d’activités génératrices de revenus.

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Les rapports proviennent d’Esther Kahambu Kavunga, aumônier de l’Institut Majengo. Des vidéos et des photos montrent les élèves du Club de la Paix.